Comme vous le savez peut-être, Israël a intercepté la Flottille de la liberté III en route vers Gaza, a confisqué l'un des bateaux prenant part au convoi, le Marianne, et a mis son équipage international en détention. La confiscation s'est produite alors que le Marianne se trouvait à environ 100 miles nautiques de la côte de Gaza, en eaux internationales. Les trois autres bateaux prenant part à la flotille ont décidé de faire demi-tour vers la Grèce. Au moins deux des personnes détenues par Israël sont des Canadiens. La flottille avait quitté l’Europe il y a quelques semaines pour apporter des fournitures humanitaires dans la bande de Gaza. Participez à notre campagne pour appeler les politiciens du pays à faire pression sur Israël afin qu’il relâche le Marianne, son équipage et ses bénévoles.

Cliquez ici pour envoyer un courriel à votre député(e) et aux leaders des principaux partis du Canada.

Informations supplémentaires :

La Flottille de la liberté III (FF3) est une initiative internationale visant à mettre un terme au blocus de Gaza. La participation canadienne à la FF3 est supervisée par le comité pancanadien « Arche de Gaza », qui participe à des initiatives semblables depuis 2010.

Quatre Canadiens sont à bord de la FF3:

1. Robert Lovelace est un ancien chef de la Première Nation algonquine Ardoch et professeur en études autochtones à l’université Queen’s à Kingston, Ontario.
2. Ehab Lotayef est un ingénieur électricien canadien d’origine égyptienne et un activiste accompli qui compte plusieurs années d’expérience à l’international.
3. Kevin Neish est un ingénieur naval à la retraite qui a toujours défendu les droits de la personne et qui s’intéresse particulièrement au conflit israélo-palestinien. En 2010, Kevin était à bord de la première flottille d’aide pour Gaza lorsqu’elle a été attaquée par l’armée israélienne.
4. Christian Martel est un facteur à la retraite et un leader syndical du Québec. Il a œuvré pendant de nombreuses années pour la solidarité internationale.

Les passagers et les bateaux de la FF3 n’étaient pas armés et souhaitaient stopper le blocus dans la non-violence. La FF3 ne voulait pas naviguer en eau israélienne dans son approche de Gaza, mais plutôt y accéder à partir des eaux territoriales de Gaza. La FF3 transportait des matériaux de construction dont Gaza a un urgent besoin et elle souhaitait repartir avec des exportations palestiniennes valant quelque 24 000 $. Ainsi, l’abordage israélien, brutal et destructif, était tout à fait injustifié.

Le blocus contre Gaza est considéré illégal car : 1) il s’agit d’une mesure belliqueuse entreprise par Israël sans mandat de l’ONU et 2) il constitue une sorte de « punition collective » car la population de Gaza souffre énormément des restrictions imposées par le blocus. Israël justifie son blocus en alléguant qu’il s’agit d’une façon d’empêcher le trafic d’armes avec le Hamas. Si tel était vraiment le but, cette surveillance pourrait néanmoins s’effectuer sans isoler économiquement le territoire où vit 1,5 million de personnes. En période de conflit, Israël promet souvent d’atténuer le blocus. Cependant, lorsque l’attention internationale se détourne, il fourni très peu d’efforts en ce sens. Nous vous invitons à consulter la fiche d’informations de CJPMO sur le blocus illégal de Gaza.